Information Spirituelle Profonde

Notes from Dadi Janki’s class of April 22, 2013

Dehi Ahbhimani (la conscience de l’âme)

Aucun BK ne ressemble à un autre.  Chacun est unique.  On ne devrait pas chercher à s’évaluer en se comparant avec un autre.  On ne devrait pas avoir de discrimination l’un par rapport à l’autre.

Je parle lentement.  Quand je dis « je »  Je m’observe de près pour vérifier qu’il n’y a aucune trace d’arrogance (deh abhimani.)  L’indication de la présence de la conscience du corps est qu’elle amène des sensations de légères traces de sentiments toxiques à l’intérieur, comme des trainées chimiques dans le cœur.

Le sentiment de dehi abhimani (la conscience de l’âme) amène le sentiment de plénitude divine.   Je regarde chacun de vos visages pendant que je vous parle pour voir si vous acceptez ce que je vous dis.

L’état de la conscience de l’âme (dehi abhimani) est facile pour Baba.  C’est facile pour le Père Omnipotent, sarva shaktivan, qui possède tous les pouvoirs.  Nous devenons complets en inculquant tous les pouvoirs.  Il est l’unique sarva shaktivan, omnipotent.  Aucun pouvoir surgissant de l’Omnipotent doit manquer en nous.  Il nous rend tout puissant.

C’est le moment de la Confluence.  A l’âge de la confluence nous faisons un pèlerinage.  Faisons nous les préparatifs pour partir?  Notre destination est dans nos yeux et celui qui nous emmène est aussi visible.  La propreté et la vérité sont indispensables durant un pèlerinage.  Nous sommes attirés vers Baba, et il nous tire vers lui.  Nous partons d’ici, et nous allons au delà.  Il n’y a plus rien ici pour moi.

J’ai l’impression que nous partons tous ensemble.  Personne ne doit être laissé derrière.  Je ne m’inquiète pas cependant il faut utiliser la méthode qui emporte l’âme afin qu’elle soit tirée au delà et qu’elle parte.  Qu’elle s’envole comme un oiseau sur les ailes du zèle.

Quelqu’un avait écrit ce qu’il était avant, et ce qu’il est devenu.  On doit réaliser en une seconde ce qu’est la réalité, ce que signifie être authentique.  Cela est la royauté.

Tous les jours Dadi Gulzar apporte un message.  Nous nous entretenons avec ruhrihan, une conversation profonde et spirituelle.  C’est comme si nous vivons ensemble.  Subtilement nous sommes très proches.  Elle est devenue le véhicule de Baba.  Depuis son enfance Baba l’a élevée pour qu’elle poursuive une vie d’enfant.  Même maintenant elle vit comme un enfant.

Moi, je ne peux pas devenir cela.  Son rôle est extraordinaire.  Elle n’a que Baba dans son cœur, nulle autre personne dans son esprit, aucune ombre assombrit sa pensée. Mais…

Baba sait tout et il est tout puissant, omnipotent.  Il me dit, « Alors, Et toi, que dois-tu faire ? »  Donc je ne peux m’empêcher de dire « om shanti » trois fois ; même si vous ne me répondez pas.  Qu’y-a-t-il dans ma pensée ?  Je n’ai aucune crainte, aucun soucis.  Baba est Karankaravanhar.  Il fait que tout soit accomplit.  Je n’ai rien à faire.  C’est très simple.

Quelque fois je dis à Dadi Gulzar, « Ton corps est l’instrument pour Baba, la rath.  A travers toi les âmes savent qui est Baba. »  Mais c’est à travers moi que Baba a permis que les âmes savent ce que fait Baba, et comment Il m’utilise.

Que fait Baba?  Il faut bien qu’il fasse danser quelqu’un.  Il ne se dit pas: « Eh bien, elle est très âgée… »  Il n’a pas l’air de savoir la signification de l’âge.  Ma toux…  De toute façon je vais tousser, surtout quand je m’allonge pour dormir, mais au moment ou je dois parler, la toux n’arrive pas à me déranger.

Je vous parle de quelque chose empli de beaucoup de félicité.  Je sais qui je suis, et à qui j’appartiens. De toute manière je n’ai jamais connue ni l’attachement ni la Maya de la vie mondaine.  Je n’ai jamais su ce que c’est d’être piégée par l’argent ni par les relations familiales.  Durant toute ma vie depuis que j’appartiens à Baba je n’étais attirée par rien, mais ai porté toute mon attention sur les questions : « Qui est le Père, et qui suis-je ? » Ce ne sont que deux petites phrases.

Il n’est pas nécessaire de tomber dans la confusion, donc arrêtez d’y tomber.  Les autres ne doivent pas non plus y tomber en vous voyant.  En étant complètement claire vous accumulez beaucoup de punya,  (un pouvoir qui croît en vous lorsque vous faites beaucoup d’actes charitables) : Restez toujours dans la joie avec un Chitta immobile.   (la joie c’est Mōj et la confusion c’est Moonj)

Le Chitta (Memoire où les événements sont imprimés)

L’esprit ne peut jamais devenir tranquille avant que le chitta soit devenu immobile / résistant / téfal.  Il ne doit y avoir aucun impact ni conscience d’un événement passé sur le chitta.  Lorsque vous en êtes conscient, c’est parce que vous pensez que l’évènement était bon ou mauvais.

Si vous voulez changer, le moment est arrivé maintenant.

Ces points d’information ont beaucoup de valeur et d’utilité, mais ils ne peuvent pas fonctionner tant que vous ne stoppez pas à jamais les sanskaras de la conscience du corps. (l’arrogance).  C’est parce que ces sanskaras ne permettent pas le fonctionnement de ces points d’information.

Swabhav

Ces points et concepts extraordinaires existent pour être mise en place, en pratique.  S’il y a des problématiques encore dans les sanskars, alors ils auront pénétré votre nature. (conditionnement, Modus Operandi.)  Ensuite vous êtes sous leur influence, le champs de gravité de votre veille nature / swabhav, (le sentiment du soi). Dans la Gîta il est marqué.  « Arjun, ce n’est pas leur faute, ils sont sous l’influence de leur vieille nature :  Swabhav ».

Le dictionnaire Sanskrit explique swabhav:

L’élan, impulsion, nature intrinsèque, état naturel, spontanéité, disposition innée, sa propre condition d’état d’être, réaction automatique.

Ne parlez pas du swabhav de quelqu’un.  En discuter, commérer, y penser est dangereux parce que ça risque d’infecter votre cœur, et tordre votre perception de cette personne.

Vous devez vous protéger de telles influences qui peuvent vous attaquer et pénétrer votre cœur.  Le cœur est très faible.  Faites attention au pouvoir de la coloration de la compagnie.

Votre cœur peut être blessé en une seconde.  Ensuite c’est très difficile de le réparer. Le cœur est la chose la plus fragile et sensible.  La tête est connectée avec le cœur.

Dadi dit : « Dieu m’a donné la fortune de rester heureuse et de distribuer le bonheur. »  Si jamais on s’autorise à ne pas être heureux, cela signifie que tout ce qu’on a reçu de Dieu sera repris, et ne nous sera jamais redonné.   Le temps présent est très fragile et délicat.

Dans la même mesure où Dieu est innocent, dans les murlis sakars actuels Il clarifie la question de Dharamraj.  Il nous rend conscient que chaque pensée et chaque seconde à de grâves conséquences.  Nous ne devons jamais penser que nous avons déjà lu ces murlis, mais nous devons être spécialement attentifs à leurs signification du moment.

La vie dédiée signifie être un gérant et être videhi, (sans corps, décédé, incorporel)   A qui vous êtes vous dédié ?  A Dieu, et non à un être humain quelconque.

Détruire ses Faiblesses et ses Déficiences

Quand on se tenait devant Baba, il disparaissait, il devenait incorporel.  Mettez vous donc devant Baba.  Asseyez vous devant Baba.  Je suis entrée dans la Baba’s room quand je suis arrivée.   J’y suis allée trois fois à Diamond House.  Pourquoi?  Dans quelle mesure est il différent de méditer dans ma chambre ou dans la chambre de Baba.  Non, c’est spécial.  Nous devons certainement rencontrer Baba dans la Baba’s Room.  Il faut d’abord voir Baba, ensuite regarder les autres.  Quand on est dans Sa chambre, on se souvient de ses paroles.  Si on veut vraiment détruire nos faiblesses, ou nos manques intérieurs, il faut s’asseoir spécialement devant Baba pour cela. Il nous donnera un drishti spécial.  Mais cela ne va pas fonctionner si on n’a pas le désir intense d’en terminer avec elles.

J’avais donné le signal à une sœur d’en finir avec les siens.  Elle est allée s’asseoir devant la Tour de la Paix.  Elle est restée longtemps assise devant elle. Elle a vu, elle a expérimenté combien Baba lui a donnée tant de pouvoir.  Elle ressentit et elle réalisa que sa faiblesse ne pourrait plus jamais ressurgir.  Quelqu’un d’autre est allé s’asseoir dans la Hutte de Baba quand il n’y avait personne.  Le pèlerinage des quatre lieus sacrés à Pandav Bhavan, (La Baba’s Room, La Hutte, History Hall et La Tour de la Paix).  Vous pouvez même le faire ici à Londres.  Ici aussi c’est un lieu sacré.

Baba avait donné une bénédiction en parlant dans un murli de la Tour de la Paix. Il dit « Etes vous déjà devenus des tours ? »  Une tour attire l’attention de tous.  Lorsque vous vous tenez comme une tour de connaissance, d’amour, de pouvoir et de pureté, vous attirez l’attention.  A travers la pureté, l’amour et la connaissance, le pouvoir s’installe.  Restez dans la conscience d’être une tour.  Quand vous servez à travers vos paroles, il y en a qui écoutent, et d’autres pas.  Par contre, quand ils voient votre forme élevé, ils sont attirés par la pureté, la paix, l’amour et la connaissance.

Il ne reste plus que très peu de temps.  Nous avons les trésors de notre temps, notre pensée et notre souffle.  Ce n’est pas nécessaire de penser, car dans notre pensée il n’y a que de la pureté, de la paix, de l’amour, et de la sagesse spirituelle.  Chacun doit observer ses pensées.  Je vous regarde tous.  Dadi peut capter ce qui se passe dans l’esprit de chacun pour voir qui a de la pureté, de la paix, de l’amour et de la sagesse divine.

Créer du karma et des sanskars élevés

Comment changer les vieux sanskars ?  Les vieux sanskars ont été accumulés au fil de nombreuses vies.  Pour les gérer notre souvenir doit être très puissant.  Dans chaque murli Baba nous dit de détruire les vikarmas, les karmas négatifs, à travers le souvenir. Oubliez tout, et souvenez vous uniquement de Moi.  Cependant, si pendant un instant je me souviens d’autre chose…  Je ne pourrais plus me souvenir de Baba.

C’est un aspect très profond, secret et subtil.  Maintenant le Gyan est devenu ultra subtil.  Le Yoga est authentique que quand nous ressentons que les sanskars d’un roi émergent et se forment.  A travers le Raja Yoga les sanskars de royauté se développent.  Il n’y a même plus de traces de sanskars de guerrier.  Ressentez-vous que ce sont les parfums et les sentiments du moment.  Qu’est ce que le service ?  Etablir le Royaume du sentiment d’être profondément dans la réalité.  En étant vrai on inspire chez tous l’envie de servir le yagya.

Vous êtes dédiés.  Mais il faut vérifier si l’esprit, les paroles et le karma sont en effet élevés et purs. (sresht).  Alors vous pouvez devenir un yogi, c’est à dire videhi, (sans corps) et un gérant.  Mais si l’esprit, les paroles et le karma ne sont pas élevés…    Quelle est la définition de sresht? 

L’Attitude d’être un instrument (Nimit Bhav)

On ne doit pas penser « c’est mon opinion ou mon idée, ce que je pense est ce qui doit être accompli. »   Nous ne devons pas être attachés à nos opinions.  (Mera Vichar).  Tout ce qui va avoir lieu est déjà prédéstiné et fixé.  C’est le moment de la Confluence.  Baba est celui qui fait faire les choses.  Peut on penser à autre chose?

Ne vous posez pas de questions de ce qui va arriver, ou est-ce qu’on doit faire ainsi ?  Observez simplement !

Dadi Gulzar m’avait écrit un message de Baba :

“Tu as fait de Baba ton Compagnon, tu as reçu la bénédiction de rester un observateur détaché.”  Baba est mon compagnon.  Baba me dirige par ses signaux.  Baba est celui qui fait faire les choses, je suis l’instrument.  On doit avoir l’attitude d’être un instrument.

Il faut aller dans les profondeurs de la signification de l’attitude d’être un instrument.  Brahma Baba avait accomplit cela.  Instrument signifie, qu’à travers le drishti et les paroles de Brahma Baba, c’est à dire pendant qu’il parlait et agissait et faisait le karma en pratique, il est devenu un miroir.  Baba est devenu un miroir tellement puissant que rien qu’en regardant dans cette glace et en voyant claire il y a une transformation complète.  Alors il n’est plus nécessaire de perdre son temps à analyser.  Simplement regardez dans la glace.  C’est une méthode très simple. (un siddhi).

Le désir intense

C’est très important de se rendre compte que même la moindre influence de vos propres sanskars devient votre nature et forment votre caractère.  Tant qu’il n’y a pas un désir intense de se changer, la transformation personnelle est complètement impossible.  Quand vous êtes sous l’influence de vos sanskars vous les prenez pour votre vraie identité.  Il faut s’en dés-identifier comprenant bien qu’ils proviennent de votre conditionnement et ne sont pas votre identité originelle.

Même si Baba le veut, et Baba le veut, Baba n’a pas d’autre désir.  Dans tous les murlis vous voyez que Baba veut que ses enfants atteignent un haut statut.  Baba nous a laissé complètement libres.  Nous avons aucun poids de responsabilité.  Baba dit la responsabilité du yagya est totalement sur moi. Vous n’êtes responsable de rien ni de personne.  Vous n’avez qu’a réclamer un haut statut.  Voilà votre responsabilité.  Je vous donne tout mon soutien en cela.

Vous pouvez faire du service, et faites le avec honnêteté et humilité.  Alors Baba coopère et inspire les autres à coopérer avec vous. Pour cela vous avez l’amour de Baba.  Vous avez simplement à coopérer avec Baba dans sa tâche. Si vous dites toujours « Ha ji » à Baba alors Baba vous dira toujours « ha ji. »  Dire « ha ji » est très bénéfique.  Baba se présente devant vous et vous devenez souple et léger, coopératif avec les autres et capable de prendre la coopération de tous.

Om Shanti

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